Ronan

Qui es-tu ?

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Je m’appelle Ronan, j’ai 29 ans, je viens de Bretagne

et je suis assez croyant.

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Quel est ton parcours ?

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J’ai derrière moi un parcours d’études long de 10 ans.

J’ai d’abord intégré une classe préparatoire de lettres en école

militaire avant de faire un noviciat dans une abbaye bénédictine

où j’ai fait des études de théologie et de philosophie durant 4 ans.

Après avoir effectué mon noviciat, je me suis dirigé vers des études en psychologie du travail et des ressources humaines.

On se forme aux tests psychométriques et à gérer les problèmes liés à la santé au travail : stress, burnout par exemple.

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Comment as-tu connu le volontariat ?

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J’ai toujours rêvé de partir en Afrique après mes études, et j’ai moi-même grandi avec les récits de ma maman et de sa famille qui a grandi au Sénégal.

Une amie m’a parlé un jour du VSI et j’ai ainsi pu creuser le projet.

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Présente-nous ta mission.

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Je suis en VSI au Centre Hospitalier de l’Ordre de Malte (CHOM) à Dakar.

Le CHOM est un centre hospitalier qui à pour vocation la prise en charge des personnes atteintes de la lèpre et des personnes ayant besoins de soins orthopédiques. Le CHOM prodigue des soins de grande qualité accessibles à tous.

J’occupe au CHOM le poste d’attaché de direction. Je suis donc une aide à la direction des différents services, à la gestion du CHOM, aux procédures à réformer…

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Pourquoi avoir choisi le volontariat ?

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J’ai choisi le volontariat pour mon expérience personnelle.

J’ai depuis toujours une passion « intuitive » pour l’Afrique.

J’ai choisi le volontariat pour donner un an de ma vie pour une cause importante avec des responsabilités importantes.

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Quelles différences culturelles te marquent le plus ?

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Les différences culturelles les qui me marquent le plus sont multiples.

Il y a les susceptibilités sénégalaises. Vous pourrez dire quelque chose ou avoir un comportement tout à fait normal pour nous mais qu’ils interpréteront de manière très différente, voire négative et avec une grande susceptibilité.

Il y a bien sûr aussi la mauvaise gestion de l’environnement et des matières.

Les déchets sont partout, les carcasses des machines aussi, et les outils sont soit mal utilisés, soit de mauvaise qualité dû à l’invasion du marché par les produits chinois.

Et il y a enfin le mauvais traitement des maladies qui me choque ici : médecine traditionnelle, poids néfaste du regard social sur certaines maladies...

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Que t’apporte/t’a apporté le volontariat ?

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Le volontariat m’apporte une grande ouverture d’esprit,

il m’a fait rendre compte que nous avons de la chance

de vivre en France.

Grâce à mon volontariat, j’ai appris

à beaucoup mieux me tourner vers les autres.

Le volontariat me montre une réelle joie de vie, en plus de

m’apporter expériences professionnelles et bien entendu

découvertes culturelles.

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Qu’as-tu apporté à ta structure d’accueil ?

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J’ai apporté ma personne, mon expérience, mes services, qu’ils soient physiques ou intellectuels.

Je pense que j’ai aussi apporté un bon esprit ainsi que mes valeurs françaises.

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Qu’est ce qui te plaît le plus dans le volontariat ?

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Ce qui me plaît c’est l’exotisme, le fait d’être immergé dans un univers complètement différent et d’être étranger à ce monde, cela amène beaucoup de découvertes.

Ce que j’aime aussi, c’est la joie de vivre que l’on ressent particulièrement en Afrique noire et la fierté du service rendu que l’on éprouve.

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Le volontariat en trois mots :

Servir, donner, recevoir.

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Sais-tu ce que tu feras une fois ta mission achevée ?

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Lorsque je rentrerai en France, je vais me marier,

fonder une famille et trouver un travail.

Je voudrais travailler soit dans la psychologie du travail,

soit dans le domaine des ressources humaines,

soit dans la direction.

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Conseils pour de futurs volontaires ?

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Servir, donner, recevoir.

Se dire qu’il faut servir.

Donner ce que l’on peut apporter.

Apprendre à recevoir et enrichir sa culture

et sa vision des choses.

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Avis du Directeur du CHOM :

J’apprécie la confiance entre lui et moi.

Ronan est un démultiplicateur de ma capacité de travail.

Le poste de directeur est assez touche-à-tout et peut consister à décider de la réalisation de travaux, du recrutement de personnel ou même signer des dépenses, qu’elles soient faibles ou fortes.

Ronan est aussi un bon capteur d’information, les échanges informels sont plus faciles avec lui.

Il est en capacité totale en cas d’absence de gérer ce qu’il y a à gérer.

Ronan est un très bon bras droit.