Pauline

Qui es-tu ?

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Je m’appelle Pauline, j’ai 24 ans et je viens du nord de la France.

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Quel est ton parcours étudiant ?

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Après avoir eu mon BAC S, j’ai fait une licence en Sciences Politiques à Lyon.

J’ai eu l’occasion durant ma licence d’effectuer une année en Turquie.

Ma licence obtenue, j’ai ensuite eu un master en Coopération et Communication Internationale à Lille.

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As-tu connu d’autres expériences professionnelles avant de t’engager ?

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J’ai eu l’occasion de faire différents stages avant d’entamer mon volontariat tels que chargée de communication culturelle dans une Alliance Française, en charge de la gestion de projets migratoires et également dans l’animation de groupes d’enfants.

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Comment as-tu connu le volontariat ?

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J’ai toujours plus ou moins connu le volontariat de par mon entourage familial puisque mes parents notamment avaient été eux-mêmes volontaires.

La première action de volontariat à laquelle j’ai participé a été un chantier de solidarité internationale. Pendant les grandes vacances, après mon BAC, j’ai travaillé avec des enfants dans un centre aéré au Liban.

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Présente-nous ta mission.

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Ma mission de volontariat est un contrat de VSI de 2 ans. Je suis chargée de communication au sein de l’Espace Volontariats de France Volontaires au Sénégal.

Je m’occupe de la communication interne à l’aide de flyers et de posters par exemple et de la communication externe. Cela passe par la gestion des réseaux sociaux, du web en général, mais aussi des relations avec la presse, du lien avec les autorités et même l’organisation régulière d’événements pour l’animation de notre réseau de volontaires.

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Pourquoi avoir choisi le volontariat ?

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J’ai choisi le volontariat pour ce qu’il représente à mes yeux : l’engagement, le don de soi, le don de connaissances et la réception.

J’ai choisi le volontariat pour l’échange qu’il apporte, il est important pour moi de rencontrer différentes cultures et différentes langues, c’est un échange très enrichissant.

Le volontariat est aussi une bonne opportunité d’apprentissage au niveau professionnel!

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Quelles différences culturelles te marquent le plus ?

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Il faut s’habituer à une notion du temps différente de la nôtre.

Ici, on prend plus le temps d’apprécier le temps.

La notion du danger aussi est ici toute… relative !

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Que t’apporte/t’a apporté le volontariat ?

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Le volontariat m'a apporté une connaissance de moi-même plus approfondie et des connaissances professionnelles.

Je pense que l’on peut dire que cela m’a apporté une perspective sur la question : « Qu’est-ce qu’on fait et qui est l’autre ? ».

J’ai pu voir qu’en France nous avions des idées fixes, j’ai donc découvert une façon de penser différente sur moi et sur le monde.

Au travers de cela, mon volontariat m’a apporté un apprentissage de la culture sénégalaise ET française. C’est à l’étranger que je me sens le plus Française.

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Qu’as-tu apporté à ta structure d’accueil ?

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Je pense que j’ai apporté à ma structure d’accueil mon point de vue, les compétences que j’ai acquises durant mes études et que je tente d’appliquer dans le contexte.

Je pense que ce que j’apporte c’est un point de vue extérieur.

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Qu’est ce qui te plaît le plus dans le volontariat ?

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Ce qui me plaît le plus dans le volontariat c’est l’échange.

Il y a sans cesse une confrontation bénéfique des idées et des façons de faire, on évolue en permanence dans un contexte interculturel, ça me plaît vraiment.

Le volontariat en un mot (ou presque) :

L’échange (la réciprocité).

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Sais-tu ce que tu feras une fois ta mission achevée ?

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Je n’ai aucune idée certaine de ce que je ferai après mon volontariat.

Le volontariat que j’effectue est une expérience professionnelle très plaisante.

Pourquoi ne pas travailler dans la communication pour une association de développement ?

En France ou ailleurs ? Je suis ouverte !

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Conseils pour de futurs volontaires ?

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Soyez ouverts et abandonnez vos préjugés !

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Un dernier mot ?

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ECHANGEZ !

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Avis du responsable :

Pauline a une participation active pour notre visibilité.

C’est une bonne communicante.

Avec elle, la circulation de l’information entre les volontaires est meilleure.

C’est elle qui tient la newsletter par exemple.

Elle a apporté une nette amélioration des outils de communication ainsi qu’une amélioration dans l’élaboration des documents officiels.

Pauline est aussi une aide dans la réflexion en termes d’interculturalité.