Marie-Élodie

Qui es-tu ?

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Je m’appelle Marie-Élodie, j’ai 26 ans et je suis française.

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Quel est ton parcours étudiant ?

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J’ai fait 3 ans en faculté de biologie et j’ai enchaîné avec 3 ans à l’ISTOM qui est une école supérieure d’ingénieurs en agro-développement international.

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As-tu connu d’autres expériences professionnelles avant de t’engager ?

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J’ai eu l’occasion de faire plusieurs stages à l’étranger lorsque j’étais à l’ISTOM.

Je suis partie en Équateur durant 3 mois avec un groupe de producteur quechuas où nous travaillions sur la réduction de l’usage des pesticides et les techniques d’agro-écologie.

J’ai ensuite fait 2 mois en Guadeloupe et en Martinique pour travailler sur la gestion durale des forêts.

J’ai enfin effectué un stage de 6 mois en Thaïlande où j’ai fait de la recherche dans l’hévéaculture, à l’origine de la production du caoutchouc.

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Comment as-tu connu le volontariat ?

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Le volontariat est très connu à l’ISTOM et dans mon entourage, je savais donc que cela existait.

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Présente-nous ta mission.

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Je suis volontaire depuis décembre 2016 sous un statut particulier qui est celui de European Union Aid Volunteer (EUAV). C’est un contrat de volontariat mis en place par l’Union Européenne.

Je travaille dans l’ONG ACTED en tant que chef de projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Matam.

Pour faire simple, c’est un projet qui vise à renforcer l’accès, la disponibilité et la diversité des aliments en milieu rural.

C’est un projet qui s’étale sur 3 ans, je m’occupe en ce moment de la phase de lancement et de l’organisation du plan d’action avec nos différents partenaires.

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Pourquoi avoir choisi le volontariat ?

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J’ai choisi le volontariat car je voulais travailler dans une ONG.

J’ai remarqué que l’offre d’ACTED était celle qui me convenait.

C’est une mission qui entrait dans ma spécialité avec un poste à responsabilités, ce qui me permet de grandement renforcer mes compétences.

C’est vraiment un poste très complet.

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Quelles différences culturelles te marquent le plus ?

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Ici, il n’est pas rare de croiser un zébu ou un mouton au milieu de la route.

Il y a toujours du monde dans les rues et des objets divers et variés exposés un peu partout.

Ça donne l’impression d’un «joyeux bazar» !

Mais surtout tout le monde est ensemble et tout le monde partage, nous sommes au pays de la « teranga » ("hospitalité", en wolof).

Que t’apporte/t’a apporté le volontariat ?

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Le volontariat est une expérience ultra-formatrice pleine de découvertes.

Qu’as-tu apporté à ta structure d’accueil ?

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Une aide dans la mise en œuvre d’un projet et mes compétences d’ingénieur.

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Qu’est ce qui te plaît le plus dans le volontariat ?

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Ce qui me plaît le plus dans le volontariat, c’est de me sentir utile dans ce que je fais, combiné à la possibilité d’accéder à un poste complet et à responsabilités auquel je n’aurais jamais pu prétendre en tant que junior.

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Le volontariat en une phrase :

C’est une opportunité formatrice et pleine de rencontres qui s’adresse même à des jeunes qui démarrent leur vie professionnelle.

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Sais-tu ce que tu feras une fois ta mission achevée ?

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Une fois mon contrat terminé, j’aimerais finir mon projet qui est sur 3 ans, cela dépasse donc la durée de mon contrat.

Si j’ai possibilité de finir mon projet, j’aimerais par la suite continuer à travailler dans une ONG peut-être ailleurs en Afrique, sur des thématiques similaires.

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Conseils pour de futurs volontaires ?

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Être prêt à donner de soi et être passionné.

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Un dernier mot ?

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C’est une bonne opportunité et une chance à saisir !