Farah

Qui es-tu ?

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Je m’appelle Farah, j’ai 29 ans et je viens de Paris.

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Quel est ton parcours étudiant ?

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J’ai été très mal conseillée et très mal orientée durant mes études.

Après des complications, ces mauvais conseils ont fait que mon niveau d’étude se limite au niveau du BAC.

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As-tu connu d’autres expériences professionnelles avant de t’engager ?

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Depuis mes 18 ans, j’ai successivement été engagée pompier militaire, puis j’ai été dans la sécurité civile et enfin dans la protection des personnes et de l’environnement.

Je suis aujourd’hui volontaire depuis 5 ans dans le cadre de la protection des tortues.

Je le suis aujourd’hui au Sénégal, mais je l’ai été auparavant au Mexique durant 4 ans.

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Comment as-tu connu le volontariat ?

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C’est une anecdote très amusante! Lorsque j’avais 18 ans, en cherchant un coiffeur dans Paris, je suis tombée sur un mur rempli de couleurs qui m’a tout de suite accroché, je trouvais ça très artistique.

Alors sans savoir où je mettais les pieds, je suis entrée.

C’était une association de Jeunesse et Protection. Je leur ai demandé s’ils avaient des projets avec les tortues, les tortues sont ma passion depuis toujours.

Ils ont répondu par l’affirmative.

Ça y est, je faisais là connaissance avec le volontariat.

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Présente-nous ta mission.

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VSI engagée pour 2 ans, je suis Responsable de Gestion et du Développement du Village des Tortues. Ma mission se décline en quatre axes fondamentaux.

Je m’occupe des soins pour les tortues, de leur bien-être, du maintien de la structure…

Je gère aussi tout ce qui touche à l’amélioration générale de la présentation du site, cela comporte le soin porté à l’hygiène, la propreté et bien sûr la communication.

Je m’occupe encore des relations client pour ce qui est de l’accueil des visiteurs, l’organisation des visites guidées…

Enfin, je gère tout ce qui a attrait à la communication, le marketing, la promotion du site et forcément la recherche de partenaires et de financements.

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Pourquoi avoir choisi le volontariat ?

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J’ai choisi le volontariat parce que c’est un secteur qui ne paye pas, où l’importance des choses nous font voir leur vraie valeur, pas une valeur financière ou pécuniaire, mais une valeur sociale ou environnementale.

Il est rare qu’un projet de conservation ne soit pas à but lucratif.

Au Village des Tortues, nous mettons un point d’honneur à respecter l’importance d’une réelle conservation des espèces et du respect de l’animal.

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Quelles différences culturelles te marquent le plus ?

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Les différences culturelles dont je pourrais parler sont nombreuses.

Je trouve amusant le fait qu’ici les gens se baissent au sol n’importe où pour faire leur prière.

Par contre, la polygamie est quelque chose qui me choque, au même titre que le placement des femmes veuves dans les familles du frère du défunt par exemple.

Il y a aussi un certain laxisme dans le travail, une véritable nonchalance et une lenteur certaine.

Par contre, il est agréable de constater que les gens ici sont pacifiques et très sereins.

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Que t’apporte/t’a apporté le volontariat ?

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Le volontariat m’a permis tout simplement de réaliser mon rêve.

Il a pu m’ouvrir des portes pour concrétiser un projet viable.

J’ai appris à m’adapter, à être tolérante et à ne pas m’imposer.

Il faut « comprendre avant de rouler ».

Le volontariat en fait, c’est un peu l’école de la vie.

On travaille et on acquiert de l’expérience dans le domaine de réalisation de son projet, et une fois que l’on a assez d’expérience, on peut monter soi-même son propre projet.

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Qu’as-tu apporté à ta structure d’accueil ?

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J’ai apporté un véritable renouveau, que ce soit au

niveau structurel, social ou financier.

Il faut comprendre que le Village des Tortues était en

faillite avant mon arrivée.

J’ai donc apporté au Village des Tortues des retombées économiques,

une meilleure visibilité et une meilleure réputation,

en plus d’avoir je le crois apporté une bonne ambiance au sein de l’équipe.

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Qu’est ce qui te plaît le plus dans le volontariat ?

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Ce qui me plaît le plus c’est que l’on peut choisir ce que l’on veut faire, travailler dans le domaine qui nous plaît.

Notre engagement est un choix, il peut être une satisfaction ou une déception mais nous sommes libre de choisir par nous-mêmes ce que nous voulons.

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Le volontariat en trois mots :

L’engagement, la solidarité et la curiosité.

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Sais-tu ce que tu feras une fois ta mission achevée ?

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Je souhaite monter mon propre projet :

Un centre de conservation des tortues marines au Mexique.

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Conseils pour de futurs volontaires ?

Il faut bien choisir sa mission et ouvrir grand ses yeux et ses oreilles.

Il faut savoir prendre sur soi quand ça ne va pas et apprendre à « dupliquer ses sens ».

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Un dernier mot ?

Merci au volontariat d’exister !