
Erik & Godelieve
Qui êtes-vous ?
Nous sommes Erik et Godelieve.
G : J’ai 32 ans. E : J’ai 50 ans.
Nous venons des Pays-Bas et avons ensemble deux enfants.
Quel est votre parcours étudiant ?
Nous sommes tous les deux diplômés de théologie.
Quelles activités professionnelles avez-vous connues avant de vous engager au Sénégal ?
Nous avons exercés des métiers pastoraux pour les démunis et les mis de côté. Nous avons aussi exercé durant un an dans une paroisse aux Pays-Bas.
En terme d’engagement, nous avons été envoyés au Brésil pendant un an alors que nous n’avions qu’un enfant. Nous avons ensuite été envoyés au Timor Oriental avant d’être envoyés dans la Meuse en France. C’est là que nous avons eu notre deuxième enfant. Après cela, nous sommes partis faire notre mission à Dakar.
Comment avez-vous connu le volontariat ?
Nous avons connu le volontariat en rencontrant en couple de retraités volontaires lorsque nous étions en vacances en Centrafrique.
Présentez-nous votre mission.
Nous sommes en VSI depuis Septembre 2015 dans une école catholique de Dakar.
Nous faisons partie de l’équipe pastorale à l’aumônerie. Nous enseignons dans une école qui comporte 85 % de musulmans et 15 % catholiques.
Dans ce contexte :
G: Je m’occupe du catéchisme au collège.
E : Quant à moi je donne des cours de « dialogue interreligieux » afin que les élèves puissent s’ouvrir à la culture de l’autre et à sa religion.
Dès lors que l’on comprend l’autre, on peut établir des relations saines et pacifiques qui profitent à tous.
Pourquoi avoir choisi le volontariat ?
Pour s’amuser!
Plus sérieusement, pour favoriser la compréhension mutuelle entre les différentes religions afin de promouvoir la paix sous toutes ses formes.
Quelles différences culturelles vous marquent le plus ?
Les convictions religieuses au Sénégal sont plus orthodoxes que celles en France.
G: Il y a aussi l’opposition foi/science qui est très forte ici. Je pense que l’on peut se servir de la science pour expliquer la foi.
Et je pense que les convictions personnelles sont plus fortes chez nous, ici, c’est plutôt la société qui dicte quoi penser.
E : Je trouve que la violence dans ce pays est vraiment négligeable contrairement à d’autres pays ou alors contrairement à ce que l’on en dit.
G&E : Les ingrédients utilisés pour faire la cuisine aussi sont différents, et lorsque ce sont les mêmes, ils sont de moins bonne qualité, comme leur vin par exemple!
Que vous apporte/vous a apporté le volontariat ?
G : Le volontariat ouvre nos horizons. Lire un journal et vivres les réalités n’est pas la même chose.
Nous pouvons voir les ressemblances entre les peuples, les différences étant moindres entre nous, nous sommes tous des hommes.
E : Le volontariat nous permet de mieux connaître le monde et nous apprend à ne pas trop nous fier aux médias, ceux-ci dépeignent souvent une image erronée ou incomplète de la réalité.
G : Je dirais que le volontariat est aussi une expérience qui a grandement renforcée notre famille, sommes beaucoup plus proches aujourd‘hui, bien plus qu’avant.
Qu’avez-vous apporté à votre structure d’accueil ?
Nous avons une pédagogie différente à celle appliqué ici, nous cherchons l'échange avec les élèves.
Ceci permet les élèves de fonder et d'aiguiser leur croyances personnelles.
Qu’est ce qui vous plaît le plus dans le volontariat ?
Nous pratiquons tous les jours une foi forte, c’est important qu’elle le soit au quotidien.
G : Il me plaît aussi d’échanger avec les élèves et de les éduquer.
E : J’aime beaucoup le contact que l’on peut avoir avec les enfants.
Le volontariat en un mot (ou presque) :
Le partage et la compréhension mutuelle.
Savez-vous ce que vous ferez une fois votre mission achevée ?
Une autre mission de volontariat !
Conseils pour de futurs volontaires ?
E : Plonge dans l’aventure ! Écoute bien au début, ne te précipite pas.
Observe et analyse les choses avant d’intervenir.
G : N’aie pas peur d’y aller et de rencontrer de nouvelles cultures !
Néanmoins faire attention à l’eau !
Un dernier mot ?
G : PARTEZ !
E : Expérience très enrichissante !!!